PNUD - dialogue national pour la mobilisation des financements du FEM (FEM-8)
9 août 2024
Par Aaron NSAVYIMANA
Le PNUD a appuyé l’organisation et l’animation du 07 au 08 Août 2024, à Bujumbura, du dialogue national pour le FEM-8 qui a réuni tous les acteurs du domaine de l'environnement (gouvernement, agences des Nations Unies, ONG, société civile et secteur privé) pour échanger sur les modalités de mobilisation des financements du FEM.
A l’inauguration de cette rencontre, M. Ibrahima Sow coordonnateur régional du FEM pour l'Afrique a fait savoir que dans le cadre du 8ème Phase opérationnelle le Burundi bénéficie d’une allocation de son organisation de 10.89 millions de dollars pour couvrir les projets relatifs à la diversité biologique, à l 'atténuation des changements climatiques et à la dégradation des terres et 20 millions de dollars affectés aux projets d' adaptation au changement climatique et les ressources provenant des fenêtres "produits chimiques et déchets "et "Eau internationale ".
Ibrahima Sow, a ajouté que les accords multilatéraux dont le FEM est le mécanisme financier ont des objectifs ambitieux pour lutter contre la dégradation de l'environnement. "Quant aux stratégies du FEM-8, elles visent à avoir un impact mondial tout en améliorant notre environnement", a-t-il précisé.
Ouvrant la rencontre, le Secrétaire permanent de l'Environnement au ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, Ir. Emmanuel Ndorimana, a rappelé que le Burundi, à l’instar d’autres pays du monde, est confronté aux effets néfastes liés au changement climatique. Selon Ndorimana, le phénomène de changement climatique se manifeste principalement par des épisodes de sécheresse qui alternent avec des épisodes anormalement pluvieux, dont les conséquences sont dramatiques pour les populations et pour l'économie du pays.
Du changement climatique résulte les inondations, les glissements de terrain, les retards ou absences plus ou moins longues de précipitations, les vents violents et les autres phénomènes météorologiques extrêmes qui ont une incidence significative sur la production agricole, les infrastructures comme les routes, les barrages, les immeubles et la santé des populations, par la prolifération des maladies surtout des mains sales en cas d'inondations.
Cette situation est aggravée par une surexploitation accrue des ressources naturelles due à une forte démographie et à une nature et topographie du pays qui l'exposent à une forte dégradation de son environnement, note Ndorimana.
Pour faire face aux défis du changement climatique, le pays s'est doté d'outils de planification stratégiques du secteur de l'environnement dont la politique nationale sur le changement climatique, sa stratégie de mise en oeuvre et son plan d'action, la politique nationale de l'eau ainsi que sa stratégie de mise en œuvre, la stratégie nationale sur la biodiversité et son plan d'action ainsi que la contribution déterminée au niveau national (CDN).
Ces documents de planification stratégique guident l'action sur l'environnement à travers différents projets et programmes mise œuvre au Burundi et pour lesquels le PNUD contribue au financement et à la mise en œuvre tels les projets liés à la biodiversité, à la lutte contre les effets du changement climatique, la dégradation des sols et les déchets et produits chimiques.