Promesse climat 2, un nouvel appui du PNUD pour une faible émission de carbone au Burundi

19 août 2024
Promesse climat 2, un nouvel appui du PNUD pour une faible émission de carbone au Burundi

Mathieu Ciowela, RR PNUD Burundi et Emmanuel Ndorimana, Secrétaire Permanent de l’environnement, au ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage lors du lancement officiel de la 2è phase de l’initiative Promesse climat

©UNDP Burundi/Gakuba Landry, 2024

Par GAKUBA Landry 

Lancement le 16 août 2024 de la deuxième phase de l’initiative Promesse climat par le PNUD en collaboration avec  le Ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, pour accompagner le Gouvernement du Burundi dans le développement de la vision et de la stratégie pour une faible émission de carbone afin de maintenir l'augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés Celsius et de mener des efforts encore plus poussés pour limiter l'augmentation de la température à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels.

La « Promesse climat » est l’initiative mise en place en 2019 par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en vue d’appuyer les pays dans la mise en œuvre de leurs Contributions Déterminées au niveau National (CDN).  L’initiative est venue répondre à la demande du Secrétaire Général du Système des Nations Unies d’accorder une priorité de premier rang aux CDN et de coordonner l’effort du Système des Nations Unies pour contribuer à la mise en œuvre de l'Accord de Paris.

La Promesse Climat est structurée autour de trois piliers : 

  1. Ambition : Aider les pays à améliorer leurs CDN 2025 à partir d’objectifs audacieux pour réduire les émissions, accroître la résilience aux impacts climatiques, etc ; en réponse à d’autres signaux mondiaux, régionaux, nationaux et locaux,

  2. Accélération : Intensifier la mise en œuvre de l’action climatique sur le terrain par le biais de financements publics, privés, internationaux et nationaux vers les CDN,

  3. Inclusivité : Engagement significatif et à long terme avec les acteurs sous-représentés, y compris les femmes, les peuples autochtones et les communautés locales, et les jeunes pour les aider à contribuer et à diriger l’action climatique.

« Les enjeux sont élevés et c’est maintenant qu’il faut agir. En effet, les records de température sont enregistrés et les impacts climatiques sont plus étendus et dévastateurs entrelacés avec d’autres crises sur la biodiversité, l’alimentation, les finances, pour n’en parler que ceux-là. Il est essentiel que le monde prenne des mesures rapides, soutenues et à grande échelle pour limiter le réchauffement climatique » a indiqué lors du lancement, Mathieu Ciowela, Représentant Résident du PNUD. 

Le Secrétaire Permanent de l’environnement, au ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, Emmanuel Ndorimana affirme que la Contribution déterminée au niveau national, est un outil de planification clé qui inventorie et hiérarchise les actions à mener pour d’une part, contribuer à l’effort universel de limitation de l’élévation des températures.

Emmanuel Ndorimana a ajouté « les effets néfastes liés au changement climatique se manifestent par des épisodes de déficit hydrique et des épisodes anormalement pluvieuses dont les conséquences sont dramatiques pour les populations et pour l’économie du pays. Ces effets sont aggravés par une surexploitation accrue des ressources naturelles, due à une forte démographie et à une nature topographique du pays qui l’exposent à une forte dégradation de son environnement ».

Durant la 1ère phase, le Programme des Nations Unies pour le Développement a pu soutenir les pays à réviser leurs CDN, en apportant des ressources à 120 pays, dont 44 en Afrique. La Promesse climat est devenu une initiative mondiale qui permettra l’intensification de la mise en œuvre de l’action climatique sur le terrain par le biais des financements publics, privés, internationaux et nationaux de la CDN, l’inclusivité qui vise l’engagement significatif à long terme avec les acteurs sous-représentés y compris les femmes, le peuple autochtone, les communautés locales et les jeunes.