L’Office National de la Protection Civile et le PNUD ont organisé avec l’appui financier du Japon et du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF), un atelier diagnostic de la protection civile en Côte d’Ivoire les 15 et 16 Avril 2021 à l’hôtel Le Président de Yamoussoukro.
Placé sous l’autorité du Ministre de l’intérieur et de la sécurité, cet atelier avait pour objectif de faire le bilan des efforts récents du Gouvernement et des initiatives en matière de renforcement de la Protection Civile en Côte d’Ivoire et d’en dégager des perspectives.
Cet atelier a constitué une opportunité pour les acteurs et les partenaires de la protection civile, d’approfondir la réflexion sur l’identification des conditions et modalités pour la construction d’une protection civile efficace et efficiente en Côte d’Ivoire qui permette d’apporter une réponse concrète et immédiate à la protection des populations.
Pour le Directeur Général de l’Office National de la Protection Civile, le Préfet hors grade Amankou Kassi Gabin, « cet important atelier doit relever les enjeux et les défis institutionnels, humains et opérationnels pour un renforcement durable des capacités de gestion des catastrophes pour l’amélioration de la protection civile en Côte d’Ivoire ».
En présence de l’ensemble des principaux acteurs et partenaires internationaux de la protection civile en Côte d’Ivoire, Madame Carol Flore Smereczniak , Représentante Résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, a rappelé que « le souhait du PNUD est qu’au sortir de cet important atelier, une feuille de route très claire sur les dispositions à prendre pour relever les défis institutionnels, humains et opérationnels pour l’amélioration de la protection civile en Côte d’Ivoire, soit disponible dans la perspective de renforcer le cadre de collaboration avec les partenaires internationaux et les acteurs du domaine »
A sa suite, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général de Corps d’Armée, Vagondo Diomandé, a salué : « l’excellence de la coopération avec les partenaires financiers au regard des progrès significatifs obtenus en matière de protection civile, notamment le Japon et le Programme des Nations Unies pour le Développement qui ont aidé l’Office national de la Protection civile dans l’organisation de ce séminaire qui est crucial pour notre pays. Crucial car il doit permettre de fixer un nouveau cap avec de nouvelles perspectives ».
Cet atelier diagnostic a retenu l’attention des partenaires internationaux et principalement celle de l’ambassade du Japon en Côte d’Ivoire. Dans son allocution faite par visioconférence, SEM Hideaki Kuramitsu, Ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire a affirmé que « Le japon se félicite des résultats satisfaisants obtenus dans le cadre du partenariat entre la Côte d’Ivoire et le Japon. Nous réaffirmons l’engagement du Peuple japonais à accompagner la Côte d’Ivoire dans l’amélioration des services de la Protection Civile afin de lui permettre de poursuivre ses efforts dans le maintien d’une société sécurisée et stable ».
La diffusion d’un film institutionnel a permis de présenter les principaux acquis du projet de renforcement des capacités, de prévention des catastrophes pour l’amélioration de la protection civile en Côte d’Ivoire, financé par le Japon et mis en œuvre par le PNUD, plus particulièrement les changements opérés dans la vie des communautés bénéficiaires et la cohésion renforcée entre les populations et les pompiers civils.
Les travaux en commission ont permis aux participants de procéder à un diagnostic, de dégager les forces et faiblesses, afin de proposer des recommandations. Des solutions innovantes ont été proposées sur la stratégie d’implication de la population sur les initiatives de Protection Civile, sur l’amélioration du mécanisme d’accompagnement des collectivités territoriales dans le renforcement des capacités opérationnelles des Centres de Secours d’Urgence (CSU).
Au niveau structurel, un document de politique sectorielle en matière de protection civile est en cours d’élaboration à l’effet de mobiliser des appuis auprès des bailleurs de fonds et des partenaires techniques.