L’extrême sud-est de la République centrafricaine, très enclavé, est une des zones les plus affectées par la crise dans laquelle est plongé le pays depuis plusieurs années, et également une des plus défavorisées en termes de présence étatique, d’accessibilité ou encore d’opportunités économiques et sociales. Depuis la fin de l’année 2020, PNUD Centrafrique a développé et y met en œuvre avec divers partenaires, notamment l’association de solidarité internationale ACTED ou encore l’organisation non gouvernementale African Initiatives for Relief and Development (AIRD) , le projet d’appui au développement local et à la résilience, visant à appuyer le désenclavement de cette partie du pays.
Les résultats attendus de ce projet sont entre autres l’amélioration de l’accès humanitaire aux populations vulnérables et enclavées, la réhabilitation et l’électrification solaire d’infrastructures, le renforcement de la productivité et des capacités de résilience des acteurs économiques ainsi que l’appui aux personnes retournées suite à des déplacements.
Les zones d’interventions du projet d’appui au développement local et la résilience sont les sous-préfectures de Obo et Zémio dans le Haut-Mbomou, les sous-préfectures de Kembe et Satema dans la Basse-Kotto et la sous-préfecture de Rafaï.
Conjointement avec le PNUD, l’Organisation des nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO) participe à la mise en œuvre du projet pour ce qui concerne l’appui à la relance des activités agro-pastorales.
Le projet d’appui au développement local et à la résilience est financé par le PNUD et le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (UNPBF) et est mis en œuvre dans le sud-est de la République centrafricaine pour une durée de deux années (24 mois).