Les objectifs de développement durable (ODD) sont notre feuille de route vers un avenir meilleur et plus durable. Mais la pandémie de COVID-19 a plus que doublé le déficit de financement pour les atteindre. Selon les dernières perspectives économiques de l'OCDE, il devrait passer de 2 500 milliards de dollars pour la période d’avant la COVID à 4 200 milliards de dollars.
Le rôle du secteur privé est de plus en plus important, car ce déficit pourrait être comblé en réorientant seulement 1,1 % du total des actifs financiers dans le monde, soit 379 000 milliards de dollars.
Il y a de bonnes nouvelles. Les investisseurs reconnaissent pleinement que le développement durable est essentiel, non seulement pour le bien-être des personnes et de la planète, mais aussi pour l'avenir de leurs entreprises. Les investisseurs, les entreprises et le secteur privé sont de plus en plus disposés à travailler avec les institutions internationales de développement, les gouvernements et la société civile pour aligner leurs investissements et leurs pratiques sur les ODD.
Des investisseurs ont consulté le PNUD sur la manière d'orienter leurs capitaux d'investissement. Voici les questions que l’on nous pose souvent : « Où les investissements ont-ils le plus d'impact et de rentabilité ? », « Comment hiérarchiser les différentes possibilités et effectuer un choix ? », « Comment maximiser la probabilité de générer un impact positif ? ».
Le secteur privé est en train de passer de l'approche du marché de niche définie comme « l'investissement à impact » à l'intégration du développement durable.
Chez SDG Impact, nous avons travaillé dur pour créer des normes mondiales de prise de décisions qui fournissent une orientation pratique aux entreprises, aux émetteurs d'obligations et aux investisseurs afin d’intégrer des considérations économiques, sociales et environnementales dans leurs décisions et leur gestion quotidiennes. Ces normes visent à transformer la façon dont nous faisons des affaires et investissons.
Mais est-ce suffisant ? Comment pouvons-nous accélérer le changement que nous souhaitons voir advenir et qui est nécessaire pour relever les défis sociaux et environnementaux de l'humanité ? Pendant un certain temps, nous avons laissé ces questions sans réponse et avons simplement essayé de faire mieux.
Puis un jour, nous avons eu un déclic. N’est-ce pas 1,8 milliard de personnes entre 15 et 29 ans dans ce monde que nous laissons-nous de côté, à un moment où nous devrions tous être unis à la tâche ?