« Tout est réalisable si vous croyez en ce que vous faites »

22 septembre 2022

Emir (deuxième à gauche) et Archana (au centre) rencontre Achim Steiner, Administrateur du PNUD, lors du premier événement phare de l'initiative Youth4Climate: Powering Action.

Connect4Climate – Groupe de la Banque mondiale

 

Partout dans le monde, les jeunes luttent pour le droit à un avenir vivable.

Malgré les famines, les sécheresses et l’élévation du niveau de la mer, ils refusent d’abandonner les promesses que les générations passées leur ont faites depuis des décennies, et qu’ils n’ont pas tenues : une action significative pour lutter contre le réchauffement de la planète.

Cette année, de jeunes leaders pour le climat se sont réunis à New York pour le premier événement phare de l’initiative Youth4Climate: Powering Action, soutenu par le gouvernement italien et le PNUD.

Cette réunion précède deux conférences importantes pour le climat, la COP27 qui aura lieu en novembre à Sharm El-Sheikh, en Égypte, suivie de la COP15 sur la biodiversité qui aura lieu en décembre à Montréal, au Canada.

Youth4Climate : Powering Action a organisé un événement parallèle lors de l’Assemblée générale des Nations Unies au cours duquel les jeunes ont pu partager leurs idées avec des dirigeants mondiaux et puiser leur force dans le fait que, même s’ils travaillent et font campagne dans différentes parties du monde, ils ne sont pas seuls.

Emir est un représentant de l’association Center for Sustainable Development (Centre pour le développement durable) enBosnie-Herzégovine, qui fait partie d’un projet financé par le bureau national du PNUD et l'Italie. Il s’efforce de créer une vision pour un avenir durable, qui investit dans la paix et dans la prospérité. Il tente de contrer l’état d’esprit de nombreux jeunes de son pays qui pensent qu’en raison de la situation politique difficile, ils ne peuvent pas « lutter contre le système ».

« C’est une expérience extraordinaire. Je suis très honoré d’être ici pour montrer aux jeunes de Bosnie-Herzégovine que tout est possible, pour leur montrer la voie. Leur prouver que tout est réalisable si vous croyez en ce que vous faites. Comment pouvons-nous être unis ? Comment pouvons-nous créer ensemble un monde meilleur et un avenir durable, en suivant les 17 Objectifs du développement durable et ainsi atteindre un avenir meilleur pour nous tous ? »

Le travail d’Archana se concentre sur les communautés autochtones. En tant que membre du Groupe consultatif de la jeunesse sur le changement climatique du Secrétaire général des Nations Unies, elle s’efforce d’établir des liens intergénérationnels avec les dirigeants autochtones de toutes les régions afin d’apprendre à bâtir la résilience et à plaider en faveur de la compensation des pertes et des dommages.

« Je suis très heureuse d’être ici, à l’événement Youth4Climate, car je pense que c’est l’un des endroits où nous pouvons avoir la discussion la plus honnête et la plus franche. Comme j’ai également participé à l’événement Youth4Climate de 2021 à Milan, je sens que nous avons parcouru un long chemin dans nos discussions, et dans la façon dont nous réalisons notre manifeste. J’ai vraiment le sentiment que nous avons pu faire beaucoup de choses depuis l’année dernière. Et je pense sincèrement que c’est la jeunesse qui ancre ce processus et qui le fait avancer. C’est un espace de solidarité internationale entre les jeunes. »

Annette, est une chercheuse associée à l’Université de Guam des États fédérés de Micronésie. Les petits États insulaires en développement sont confrontés à l’élévation du niveau des mers, à la diminution des ressources en eau douce et aux risques de sécurité alimentaire.

« Cela a été très encourageant de rencontrer des personnes ayant le même état d’esprit, des jeunes passionnés qui agissent dans leur région. C’est toujours un honneur d’être en leur présence et de pouvoir apprendre les uns des autres.

(À la COP 27) nous demandons des financements pour les pertes et les dommages, c’est maintenant notre priorité. Nous avons vraiment besoin de ces financements pour subvenir à nos besoins, nous développer et nous adapter aux défis auxquels nous sommes confrontés. »

Ilyess est originaire de Kharkiv, au nord-est de l’Ukraine. Aujourd’hui déplacé par la guerre, il est devenu bénévole pour l’initiative des Vendredis pour le futur (Fridays for future) et délégué à la COP26 de Glasgow. Il explique que même lorsque les combats se sont intensifiés autour de chez lui, lui et ses amis ont continué d’agir pour la justice climatique car ils savaient qu’ils bénéficiaient d’un soutien mondial.

« Nous savions que nous n’étions pas seul, à Kharkiv en Ukraine. Nous faisons partie d’une communauté mondiale de jeunes et nous sommes venus ici pour exiger une vie juste et un avenir sûr. Mais la guerre a changé notre réalité. Nos maisons ont été détruites. Les rues où nous protestions aussi. Ce n’était pas l’avenir que les jeunes et les enfants désiraient. Nous voulons la paix, la justice, une action climatique, un avenir sûr et une vie juste. »

Karla (au centre) assiste à l'événement Youth4Climate: Powering Action lors de l'Assemblée générale des Nations Unies où les jeunes ont pu partager leurs idées avec les dirigeants mondiaux.

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Karla est originaire de Sao Tomé-et-Principe. Elle travaille sur les problèmes locaux liés au changement climatique, tel que le logement, l’eau et les infrastructures. En 2021, elle a également pris part au Youth Climate Tour (Tournée jeunesse pour le climat) : Une série de dialogues, avec des représentants des bureaux de pays du PNUD.

« Nous cherchons à faire du réseau. Nous souhaitons trouver des personnes qui connaissent des problèmes similaires, pour trouver des solutions ensemble et pousser la réflexion afin de créer quelque chose de solide et d’adapté. C’est très agréable d’être ici à New York ; je suis très heureuse et reconnaissante de pouvoir rencontrer ces personnes. Quelles que soient nos origines, nous sommes tous les mêmes, nous avons les mêmes préoccupations au bout du compte. »

Mai est originaire du Viet Nam. Elle a profité de son année de césure, entre le lycée et l’université, pour travailler pour le PNUD Viet Nam et sensibiliser à la crise climatique. Elle a participé à la rédaction du premier rapport spécial de la jeunesse vietnamienne sur le changement climatique. Elle encourage les jeunes à faire entendre leurs voix et à être écoutés sur les questions vitales qui ont un impact direct sur leur avenir.

« Je pense que le plus important quand on participe à des événements comme celui-ci, c’est d’établir des liens avec d’autres jeunes et personnes ici présents. Rien ne peut remplacer les rencontres en personne, alors je m’assure de passer du temps à parler avec des gens d’horizons différents et de travailler sur le plus de sujets possibles, c’est une priorité pour moi. »

Omar (au centre) photographie une réunion lors de l'événement Youth4Climate : Powering Action à l'Assemblée générale des Nations Unies.

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Omar est originaire de Damas en Syrie. Il a fondé le mouvement des « Gardiens de la nature » (Guardians of Nature) qui compte plus de 150 volontaires et travaille en Syrie et autour du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

« Ce que nous faisons, c’est essayer de sensibiliser les jeunes en les préparant à créer des articles, à faire de la recherche, à recueillir des données sur leur communautés et à sensibiliser la population de leur région. Nous tentons de les préparer à parler aux dirigeants locaux pour mettre en place des actions afin qu’ils développent des plans ensemble.

Je suis très heureux d’être présent à l’événement Youth4Climate, aux côtés de 150 autres jeunes provenant du monde entier, et de pouvoir échanger avec eux, développer mon projet et voir les défis auxquels ils sont confrontés dans leurs pays, ce qui est très utile car nous pouvons ainsi essayer de regrouper nos efforts vers l’action climat et trouver des solutions ensemble. »

Maximo est un leader de la Génération 17 et le fondateur d'EcoHouse, une organisation à but non lucratif dont l'objectif principal est de promouvoir le développement durable par l'éducation, la politique, la communication, le conseil, la restauration écologique et le bénévolat.

« Nous avons un message pour tous les décideurs présents ici. S’il vous plaît, engagez-vous aux côtés de la jeunesse et faites-nous participer à chaque processus décisionnel. Car si nous ne sommes pas à la table, nous sommes au menu.

Félicitations aux 150 jeunes activistes et entrepreneurs qui ont travaillé ensemble depuis ces derniers jours pour continuer à avancer vers des actions climatiques plus concrètes et inclusives. »

Cet important événement mondial a été conçu par le PNUD en collaboration avec les jeunes et des groupes de jeunes, en partenariat avec la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et son Secrétariat, YOUNGO (le groupe officiel de jeunes de la CCNUCC), Le Groupe consultatif de la jeunesse sur les changements climatiques, et le Bureau de L'Envoyé du Secrétaire général pour la Jeunesse et Connect4Climate – Groupe de la Banque mondiale. Pour plus d'informations, consultez le site : www.youth4climate.info.