Viol, harcèlement sexuel, violence conjugale, mariage forcé, mutilations génitales, tous les jours, des milliers de femmes et de filles sont victimes de violence à travers le monde. La violence basée sur le genre ou sexospécifique est majoritairement subie par les femmes et les filles, mais hommes et garçons en sont aussi victimes. En effet, l’étude sur les déterminants sociaux de la prévalence et de l’accentuation des VBG en situation d’urgence en Côte d’Ivoire (2020) réalisée avec l’appui du PNUD, révèle que, selon les personnes interrogées, les femmes et les jeunes filles (71%) représentent la catégorie sociale la plus exposée aux VBG en Côte d’Ivoire. Toutefois, les hommes et les garçons, les mineurs et les personnes en situation de handicap sont également touchés.

Ces violences sexistes entrainent pour celles ou ceux qui en sont victimes, de graves conséquences physiques, psychologiques et économiques, entravent leur participation active à la vie en communauté et portent atteinte à leurs libertés fondamentales. Elles empêchent partiellement ou totalement, les femmes et les filles, qui en sont victimes et qui ne sont pas suffisamment protégées, de jouir de leurs droits fondamentaux. Elles ont un énorme coût économique et social et réduisent significativement la contribution des femmes au développement, à la paix et à la sécurité.

Ce constat est toujours aussi intolérable, et il ne représente qu’une partie de la réalité, celle qui est connue, car « dévoilée ».

« Dévoilée » met en évidence la violence basée sur le genre sous différentes facettes. Cette œuvre est issue des projets photographiques de 14 photographes amatrices et amateurs qui ont vu leurs capacités renforcées en techniques photographiques, et sur les violences basées sur le genre, dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes.