de déforestation tropicale en Afrique. Au cours des 50 dernières années, le pays a perdu près de 90 % de ses forêts naturelles, soit l'un des taux de déforestation les plus rapides au monde. L'expansion agricole pour la production de cultures de rente, y compris les produits d'exportation comme le cacao, contribue à 62 % de cette déforestation et de la dégradation des forêts.

Pour relever ce défi, le gouvernement de la Côte d'Ivoire (GdCI) a développé, avec le PNUD, la FAO, l'ONUDI, l'ICRAF et d'autres partenaires, le projet multidonateurs " Mise a l’echelle des innovations transformatrices dans les systemes alimentaires, de l’utilisation des terres et de l’utilisation des terres et de la restauration à base de cacao en Côte d'Ivoire" (SCOLUR-CI). Les interventions détaillées dans trois paysages cibles seront développées de manière participative. Un Plan d'engagement des parties prenantes (PES) sera élaboré afin de s'assurer que ce processus est inclusif, sensible au genre et précédé d'un renforcement ciblé des capacités pour permettre la participation complète et informée de toutes les parties prenantes. Les Plans de gestion intégrée du paysage (PGIP), qui seront développés dans le cadre de la composante 1, devraient aligner tous les acteurs (GdCI, secteur privé, donateurs, etc.) et adapter les actions tangibles, les investissements et l'apprentissage aux besoins spécifiques des trois paysages dans le cadre de l'Initiative globale cacao et forêts (ICF).