C’est à Malouzini que la coopérative PTCFL (Production, transformation, commercialisation des fruits et légumes) a choisi d’implanter son siège pour la transformation agroalimentaire notamment des fruits et légumes locaux. L’ambition des promoteurs de cette coopérative est de mettre sur le marché local des gammes de produits de grande qualité et donner ainsi une réponse au déficit constaté entre l’offre et la demande nationale en jus de fruits. 

« Dans un premier temps nous allons lancer la transformation des différents jus tels que les grenadines, les papayes, le gingembre, l’ananas et la gamme des tomates telles que les tomates concentrées, les tomates purées et les tomates pelées ainsi que les sirops, les confitures et les chips de différents parfums » a déclaré madame Asna Said Allaoui, présidente de la coopérative PTCFL.

Ce projet est la concrétisation d’un partenariat entre la coopérative PTCFL et le PNUD à travers le programme SGP financé par le GEF suite à un appel à projet lancé par le comité de pilotage du programme SGP. 

« Nous avons des machines que nous avons fait fabriquer au Bénin pour répondre aux problématiques de la transformation comorienne en étant dans une chaîne de valeurs qui respecte l’environnement. Ce projet a été appuyé par le SGP à hauteur de 25000 USD. Nous remercions le GEF/SGP/PNUD pour cette subvention qui nous a permis d’acheter ces machines, de renforcer nos capacités pour la transformation agroalimentaire » a ajouté la présidente. 

Pour rester en conformité avec ses objectifs qui sont, entre autres, d’offrir à la population des produits finis de grande qualité, la coopérative veille au respect des directives techniques en matière de bonne pratique de fabrication, d’emballage et d’étiquetage et de bonnes pratiques d’hygiène. « Le lancement de cette unité connait du retard car nous voulons offrir à la population des produits de qualité qui respectent les standards internationaux. Nous attendons très prochainement les emballages qui nous permettront de lancer nos produits » a-t-elle constaté.

Également, la coopérative bénéficie de l’accompagnement de l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, la Pêche et l’Environnement pour le contrôle de la qualité des produits », affirme la présidente de la coopérative.

En plus d’apporter de la valeur ajoutée au secteur agroalimentaire national et local, cette unité de transformation va contribuer à la création d’emplois dans la localité, conformément aux ambitions portées par PCE (Plan Comores Emergent) d’ici 2030. 

Également, se réjouit la présidente, “cette unité permettra de tirer un meilleur bénéfice du positionnement stratégique des Comores à la zone de libre-échange continentale Africain Zlecaf qui se met progressivement en place et permettre surtout aux femmes d’aller vers l’autonomisation économique ».