Les communautés locales dans la joie de vivre la réception des infrastructures

PDL-145 T

4 février 2024

Ecoles construites au Sud-Kivu

PNUD-RDC

La mise en place des infrastructures socioéconomiques de base est effective dans les 54 territoires confiés au PNUD. Six cent trente un (631) infrastructures sur les 764 démarrées en 2023 sont en construction dont 334 Écoles Primaires, 245 Centres de Santé et 52 Bâtiments Administratifs dans les 09 provinces afin d’améliorer l’accès à l’éducation, à la santé et aux services essentiels aux populations des 54 territoires.

Ce sont au total Soixante (66) infrastructures réceptionnées par le PNUD et ensuite   livrées aux autorités pour leur utilisation par les communautés en février dans quatre (04) provinces. Il s’agit pour ce mois de Février de : 20 infrastructures (13 écoles primaires, 03 bâtiments administratifs et 04 centres de santé) au Sud Kivu , de 08 infrastructures (04 écoles primaires - 01 bâtiment administratif et   03 centres de santé) au Tanganyika , de 07 infrastructures (05 écoles Primaires et 02 centres de santé) dans la Tshopo et de 07 infrastructures (05 écoles Primaires et 02 centres de santé au Maniema . 
Au mois de mars, 13 infrastructures (08 écoles Primaires et 05 centres de santé) au Sud Kivu et 11 infrastructures (07 écoles Primaires et 03 centres de santé) au Sankuru seront réceptionnées. La livraison des 565 infrastructures restantes dont les travaux se poursuivent, pourra se faire de façon progressive au cours des prochains mois.
Signalons qu’à la fin du mois de décembre 2023, au Sud Kivu 10 infrastructures (08 EP et 02 CS) ont été réceptionnées techniquement par le PNUD et la partie nationale. 

 

Ecoles construites au Sud-Kivu

PNUD-RDC

Pour le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama « Pour le PNUD , le PDL va au-delà des infrastructures ; c’est toute une dynamique de développement qui est amorcé à des endroits où l’État a été absent pendant longtemps. Donc, le PDL vient restaurer la présence de l’État et la présence des services. Il poursuit que le PDL est en train d’explorer des nouveaux horizons, de transformer des endroits qu’on n’avait jamais imaginé transformable, et d’octroyer de l’emploi à des endroits où des personnes  n’avaient jamais cru qu’ils pouvaient avoir de l’emploi à travers l’investissement de l’État ».  
Il a, par ailleurs, reconnu que le PNUD a connu un retard dans le démarrage des travaux.  Retard dû aux défis logistiques mais des lenteurs dues aussi à l’impératif de protéger l’argent public, de faire en sorte que tout dollar qui est alloué au niveau central, est ressenti au niveau local et rassure que nonobstant les retards qu’il y a, le PNUD va délivrer des résultats.  

A ce jour, dans le cadre de la promotion du secteur privé national, vingt-cinq (25) contrats ont été signés avec 20 prestataires dont dix-huit (18) entreprises et deux (2) organisations non gouvernementales (ONG) de développement.  Le montant de ces 25 contrats s’élève à environ $168.177.000 dollars USD. Ce montant est reparti sur les 54 territoires et participent à l’essor de l’économie nationale et locale impactant positivement   la trésorerie des banques, et les institutions financières, les petites et moyennes entreprises et sous-traitants ; l’emploi et l’amélioration des revenus des populations.
 

Ecoles construites au Sud-Kivu

PNUD-RDC

Avec une approche basée sur l’adhésion au programme, l’appropriation des bénéficiaires, la participation des communautés et le suivi participatif des femmes, des jeunes, le contrôle citoyen de la société civile, 21 326 emplois ont été créés dont 4 922 occupés par des femmes. Plus de 13 348 fournisseurs des matériaux locaux dont 5 150 femmes approvisionnent les sites. Plus de 950 représentants d’entreprises ont été formés à travers 10 ateliers leur permettant mieux ainsi de maîtriser les procédures de passation de marché et d’exécution des contrats avec les Nations Unies.  Plus de 19500 acteurs directs ont interagi avec les experts du Programme au niveau des neuf provinces sur au moins 350 sites d’infrastructures en cours. Des émissions radio en langues locales, des café presse ont permis la mise à niveau de l’information aux parties prenantes. Il a été question   que le programme soit bien compris par les bénéficiaires, suscite de l’intérêt et les emmène à l’adhésion, gage de la réussite du programme. L’objectif final étant d’éveiller la conscience de la nécessité de la pérennisation des ouvrages.