Déclaration à l’occasion de la Journée des Nations Unies
23 octobre 2020
En ce 24 octobre, nous célébrons la Journée des Nations Unies.
Nous célébrons les accomplissements de l’Organisation des Nations Unies qui fête, cette année, son 75e anniversaire – de la résorption du trou dans la couche d’ozone à l’éradication de la variole, en passant par la prévention de la prolifération nucléaire.
Nous célébrons également celles et ceux qui ont rendu de telles avancées possibles.
Et je parle aussi de vous. Car nous faisons tous partie des peuples des Nations Unies.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’humanité a pu constater que l’isolement et le nationalisme avaient fait ressortir le pire en nous et elle a décidé de changer le cours des choses.
La Charte des Nations Unies est née et, avec elle, la détermination de travailler ensemble pour résoudre les problèmes des populations et de la planète.
Aujourd’hui, trois quarts de siècle plus tard, nous sommes face à une occasion que nous nous devons de saisir.
La pandémie de COVID-19 secoue le monde entier, exposant au grand jour ce qui nous rend vulnérables.
Ses répercussions les plus graves sont peut-être encore à venir : l’extrême pauvreté devrait repartir à la hausse à l’échelle mondiale pour la première fois en 20 ans.
Mais la pandémie a également mis en évidence l’urgence de saisir les occasions qui se présentent.
Nous sommes arrivés à un point de bascule.
Nous avons eu un aperçu de ce à quoi un avenir durable pourrait ressembler.
Alors que l’activité humaine ralentissait, certaines grandes villes ont vu leur pollution atmosphérique baisser de 60 %.
Les habitants de Nairobi ont pu, pour la première fois depuis des années, apercevoir le majestueux mont Kenya enneigé.
En janvier, alors que nous préparions le 75e anniversaire de l’ONU, nous avons demandé aux habitants de la planète à quel avenir ils aspiraient.
Plus d’un million de personnes ont répondu à cet appel et leur message est on ne peut plus clair :
Elles veulent un avenir qui soit vert, équitable et juste, où elles peuvent aller à l’école, trouver un bon emploi et vivre une vie en phase avec leurs aspirations, avec de l’espoir pour leur avenir.
Les habitants de la planète veulent un monde où règne l’entraide et où les libertés et les droits de chacun sont défendus.
Des Nations unies, et non désunies.
Je me sens inspiré par la manière dont les jeunes impulsent le changement, dans les rues, dans leur communauté et dans leur classe.
Ils sont en train d’écrire le prochain chapitre pour les peuples et la planète – les 75 prochaines années.
Et avec chaque mot qu’ils écrivent, l’avenir auquel nous aspirons devient un peu plus tangible. Un avenir pour lequel nous devons nous battre ensemble.
Merci de nous rejoindre à cette occasion.