Projet de prévention de l'extrémisme violent au Tchad

Contexte et justification

En 2016, le Tchad était classé 34ème sur 36 pays les plus affectés par le terrorisme selon l'indice mondial de terrorisme (Institute for Economic and Peace report, 2017), particulièrement en vertu des effets immédiats et sous-jacents de l’extrémisme violent et de l’insécurité dans les pays frontaliers. En effet, le bassin du lac Tchad apparait comme un épicentre de l'extrémisme violent en Afrique Centrale, incarné par Boko Haram et des groupes armés associés depuis 2011. Depuis 2009, les territoires riverains du lac Tchad contigus au Nord-est du Nigeria sont exposés aux stratégies d’expansion et d’action de Boko Haram. 

Les exactions de la secte terroriste ont créé un climat d’insécurité pesant lourdement sur l’économie tchadienne, notamment en perturbant l’importation des marchandises et l’exportation de bétail, affectant les moyens de subsistance des populations et amplifiant les inégalités socioéconomiques au détriment des populations rurales et des jeunes. Le manque d’opportunités d’emplois combiné au taux d’abandon scolaire élevé au niveau secondaire chez les jeunes filles et les garçons, exposent ces jeunes à l’enrôlement par les groupes terroristes.

Résultats escomptés

1. Un cadre légal et institutionnel capable de répondre à l’extrémisme violent dans le respect des principes fondamentaux des droits de l’homme ;

2. Des institutions communautaires, religieuses et la société civile résilientes aux effets de l’extrémisme violent ;

3. Les femmes organisées et activement impliquées dans la prévention de l’extrémisme violent au sein des communautés ;

4. Les personnes associées aux groupes terroristes se désengagent des groupes extrémistes et sont réintégrés dans les communautés ;

5. Les acteurs des médias et les communautés locales sont capables de contrer la propagande narrative de l’extrémisme violent ;

6. Les communautés, les jeunes et les femmes en particulier réduisent leur vulnérabilité à la radicalisation et l’extrémisme violent ;

7. Les communautés, forces de l’ordre, autorités locales et société civile participent efficacement à la gestion des frontières et au contrôle de la mobilité des migrants clandestins.

Un membre du comité de vigilance de Mittériné, province de Hadjer Lamis, Tchad.

Impact

START DATE

January 2018

END DATE

December 2022

STATUS

Terminé

PROJECT OFFICE

Chad

IMPLEMENTING PARTNER

United Nations Development Programme

DONORS

GOVERNMENT OF JAPAN

UNDP Funding Windows

UNITED NATIONS DEVELOPMENT PROGRAMME

TOTAL CONTRIBUTIONS

$3,242,702

DELIVERY IN PREVIOUS YEARS

2018$1,181,958

2019$1,505,838

2020$74,064

2021$1,735

Full Project information