Dans le cadre de la célébration de la campagne des 16 jours d’activisme sur la lutte contre les Violences Basées sur le Gene (VBG) « une journée de portes ouvertes » s’est tenue le 10 Décembre 2018, dans la salle polyvalente de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry.
Cette activité a connu la présence du Représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), Mr Patrice VAHARD, du Directrice Pays et représentant résident a.i du PNUD, Mr Lionel Laurens, des représentants de plusieurs Agences du Système des Nations Unies, quelques représentants du Ministère de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, du Ministère de sécurité et de la protection Civile, de nombreux activistes de la société civile et militants des droits de l’homme et plusieurs membres des organisations de la société civile, des étudiants diplômés ou en situation de classe.
C’est sous le slogan « je m’engage à lutter contre les Violences faites à l’égard des femmes et des filles et vous ? », que cette journée portes ouvertes, une activité initiée et réalisé à travers l’engagement Unis dans l’Action par l’ensemble des Agences du Système des Nations Unies, a été organisée afin de créer et susciter le débat et l’implication de toutes les couches sociales, notamment la couche estudiantine pour qu’elle puisse contribuer aux processus de lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG).
A l’occasion de cette journée portes ouvertes, les différentes acteurs et panelistes invitées à cette rencontre, ont à tour de rôle, essayé de donner leurs opinions sur les questions relatives aux VBG ainsi qu’aux différents rôles que jouent leurs structures et organisations respectives dans le dispositif de lutte contre ce fléau en Guinée.
Principalement, cette activité a permis d’engager un débat d’échange et de partage d’information sur :
• Quelques causes ainsi que les différentes formes des VBG ;
• Quelques exemples des conséquences engendrés par les cas de VBG ;
• Les mécanismes existant pour la lutte contre les VBG en république de Guinée ;
• Les rôles et les responsabilités des structures spécialisées dans la lutte contre les VBG (société civile, Etat avec ses différents services) ;
• Le rôle ou l’action que peut jouer un citoyen ordinaire, notamment les jeunes (filles ou garçons) pour contribuer à la lutte contre les VBG ;
• Et des témoignages vécus sur les causes et conséquences de ce fléaux ;
Les différentes interventions, ont suscité des questions et débats intéressants de la part des étudiants, qui ont permis de partager de larges informations et commentaires sur les différents sujets abordés.
Le Directeur Pays et représentant résident a.i du PNUD, Mr Lionel Laurens, en réponse à une question, a apporté des clarifications sur la contribution que le PNUD apporte dans le cadre de la lutte contre toutes formes de VBG en Guinée : « Au niveau du PNUD, nous accompagnons le système, les structures, les cadres juridiques, politiques et stratégiques mais également les institutions qui traitent ces questions de Violence Basés sur le Genre » avant de rappeler à titre d’exemple qu’au niveau de la justice, le PNUD a un programme d’appui à la chaine pénale en Guinée qui couvre plusieurs Tribunaux de Premières Instances (TPI) des différentes régions de la Guinée ainsi que nombreux autres projets et programmes qui concourent tous, à l’amélioration des conditions de vie de toutes les couches sociales y compris la femme mais aussi de prévention et de lutte contre les VBG en République de Guinée.
Mamadou Saliou Diallo
Chargé de Communication PNUD